Luki Mundaya nous a quitté le 30 avril 2025 à l’âge de 69 ans.
Luki Mundaya Na M’Putu, plus communément appelé Luki Mundaya commence sa carrière d’assistant de service social dans les années 80. Il exerce au sein d’un hôpital d’instruction des Armées et en soutien de multiples entités militaires en métropole et en outre-mer.
Il s’engage à l’ANAS et devient membre du conseil d’administration et de la commission déontologie. Très attentif au respect des valeurs professionnelles, aux questions éthiques et déontologiques, il se réfère fréquemment aux articles publiés dans la Revue Française de Service Social (RFSS) dont il vante souvent la qualité, notamment le « Bon usage du secret professionnel [1]». Il aime employer, parfois avec une certaine malice, ce titre d’article pour introduire, au sein de la Commission Déontologie, un débat d’idées au sujet d’une situation où le secret professionnel est mis à mal. Intarissable dans ce domaine, il dispose d’une vaste culture professionnelle, et nous en a nourri régulièrement par les documents et connaissances qu’il partage généreusement. Il en devient le fer de lance et une référence historique pour l’évolution de la commission déontologie.
Cet investissement l’amène à participer à l’actualisation du code de déontologie en 1994. Il raconte alors avec humour comment l’article 26 est qualifié « d’amendement Luki ». Seul face à l’ensemble des membres de la commission, il défend le maintien de cet article qui stipule : « L’Assistant de Service Social doit avoir une attitude de confraternité à l'égard de ses collègues. Il observera les devoirs de l'entraide professionnelle et s'abstiendra de tout acte ou propos susceptible de leur nuire ».
De l’avis de tous, cet article fait totalement écho à l’attitude bienveillante de Luki qui a, notamment, pour talent, de favoriser un climat de confiance et d’apaisement dans un groupe ou dans une relation interpersonnelle. Il se comporte avec beaucoup de générosité et d’humilité avec ses collègues « déontologues » comme il aime nous surnommer.
Il rédige, coécrit et publie dans la RFSS et la presse professionnelle des articles toujours d’actualité tels que « Du bon usage de la notion de contrôle [2] », « Comment concilier témoignage et obligation de secret professionnel [3] », « Evolutions en cours du travail social, impact sur les professionnels et les personnes accompagnées [4] ». Il contribue à la finalisation du « Déontomètre » publié dans la RFSS N°276.
Dans cette mouvance, il forme de nombreuses équipes de service social sur les notions incontournables du secret professionnel, du partage d’information à caractère secret et du dossier social.
Une mobilité professionnelle en Polynésie l’éloigne quelques années de l’Anas. De retour à Orléans, il rejoint la jeune section ANAS du Loiret. En effet, Il souhaite transmettre ses réflexions et ses connaissances à la nouvelle génération d’assistant de service social et ne tarde pas à se réinvestir au sein de la Commission Déontologie.
Au-delà de ses remarquables qualités professionnelles, Luki est apprécié aussi pour sa capacité à créer de la convivialité et de la détente, notamment quand les échanges deviennent passionnés au sein de la Commission Déontologie. De nature discrète, il n’en est pas moins doté d’un certain humour et prêt à faire diverses facéties lors de nos regroupements.
Enfin, sa famille et ses amis rapportent que Luki a œuvré à la création d’une association pour le développement de la santé au Zaïre, son pays d’origine, aujourd’hui République Démocratique du Congo. Quel personnage aux multiples facettes, tu as été Luki !
L’ ANAS témoigne de son infinie reconnaissance pour l’engagement professionnel et associatif de Luki, membre éminent et émérite de la commission déontologie.
Son absence représente une perte immense pour les membres de la commission déontologie et pour la profession. Luki nous laisse néanmoins en héritage de nombreuses contributions à la défense des valeurs intrinsèques de la profession et de précieux enseignements qui continueront d’essaimer dans nos réflexions et nos actions.
Luki Mundaya Na M’Putu, plus communément appelé Luki Mundaya commence sa carrière d’assistant de service social dans les années 80. Il exerce au sein d’un hôpital d’instruction des Armées et en soutien de multiples entités militaires en métropole et en outre-mer.
Il s’engage à l’ANAS et devient membre du conseil d’administration et de la commission déontologie. Très attentif au respect des valeurs professionnelles, aux questions éthiques et déontologiques, il se réfère fréquemment aux articles publiés dans la Revue Française de Service Social (RFSS) dont il vante souvent la qualité, notamment le « Bon usage du secret professionnel [1]». Il aime employer, parfois avec une certaine malice, ce titre d’article pour introduire, au sein de la Commission Déontologie, un débat d’idées au sujet d’une situation où le secret professionnel est mis à mal. Intarissable dans ce domaine, il dispose d’une vaste culture professionnelle, et nous en a nourri régulièrement par les documents et connaissances qu’il partage généreusement. Il en devient le fer de lance et une référence historique pour l’évolution de la commission déontologie.
Cet investissement l’amène à participer à l’actualisation du code de déontologie en 1994. Il raconte alors avec humour comment l’article 26 est qualifié « d’amendement Luki ». Seul face à l’ensemble des membres de la commission, il défend le maintien de cet article qui stipule : « L’Assistant de Service Social doit avoir une attitude de confraternité à l'égard de ses collègues. Il observera les devoirs de l'entraide professionnelle et s'abstiendra de tout acte ou propos susceptible de leur nuire ».
De l’avis de tous, cet article fait totalement écho à l’attitude bienveillante de Luki qui a, notamment, pour talent, de favoriser un climat de confiance et d’apaisement dans un groupe ou dans une relation interpersonnelle. Il se comporte avec beaucoup de générosité et d’humilité avec ses collègues « déontologues » comme il aime nous surnommer.
Il rédige, coécrit et publie dans la RFSS et la presse professionnelle des articles toujours d’actualité tels que « Du bon usage de la notion de contrôle [2] », « Comment concilier témoignage et obligation de secret professionnel [3] », « Evolutions en cours du travail social, impact sur les professionnels et les personnes accompagnées [4] ». Il contribue à la finalisation du « Déontomètre » publié dans la RFSS N°276.
Dans cette mouvance, il forme de nombreuses équipes de service social sur les notions incontournables du secret professionnel, du partage d’information à caractère secret et du dossier social.
Une mobilité professionnelle en Polynésie l’éloigne quelques années de l’Anas. De retour à Orléans, il rejoint la jeune section ANAS du Loiret. En effet, Il souhaite transmettre ses réflexions et ses connaissances à la nouvelle génération d’assistant de service social et ne tarde pas à se réinvestir au sein de la Commission Déontologie.
Au-delà de ses remarquables qualités professionnelles, Luki est apprécié aussi pour sa capacité à créer de la convivialité et de la détente, notamment quand les échanges deviennent passionnés au sein de la Commission Déontologie. De nature discrète, il n’en est pas moins doté d’un certain humour et prêt à faire diverses facéties lors de nos regroupements.
Enfin, sa famille et ses amis rapportent que Luki a œuvré à la création d’une association pour le développement de la santé au Zaïre, son pays d’origine, aujourd’hui République Démocratique du Congo. Quel personnage aux multiples facettes, tu as été Luki !
L’ ANAS témoigne de son infinie reconnaissance pour l’engagement professionnel et associatif de Luki, membre éminent et émérite de la commission déontologie.
Son absence représente une perte immense pour les membres de la commission déontologie et pour la profession. Luki nous laisse néanmoins en héritage de nombreuses contributions à la défense des valeurs intrinsèques de la profession et de précieux enseignements qui continueront d’essaimer dans nos réflexions et nos actions.
[1] Du bon usage du secret professionnel, François Limoujoux, RFSS 188 « Déontologie 2ème partie : la pratique confrontée aux principes éthiques, 1ère trimestre 1998
[2] Du bon usage de la notion de contrôle, Luki Mundaya, RFSS 227, « Déontologie, secret professionnel : quelles et quel partage de l’information ? »2008
[3] Comment concilier témoignage et obligation de secret professionnel, Luki Mundaya et Paola Parravano, RFSS 227, « Déontologie, secret professionnel : quelles et quel partage de l’information ? » 2008
[4] Evolutions en cours du travail social, impact sur les professionnels et les personnes accompagnées, Luki Mundaya et Paola Parravano, RFSS 276, « Déontologie et éthique en service social : donner du sens à l’action »
