Cette initiative originale est à développer. Elle replace la question de l'exclusion et des difficultés des personnes et familles fragilisées au cœur du débat public et pose la question de la citoyenneté.
Le quotidien "Ouest France" a apporté un écho certain à cette initiative qui pourrait se développer ailleurs. C'est du moins ce que l'on peut souhaiter de mieux.
un extrait de l'article de Ouest France replace bien les enjeux du débat :
"Parce que l'institution ne permet plus de réels échanges entre les personnes qui sollicitent une aide et ceux qui pourraient le leur apporter ; parce que les assistants sociaux ont de plus en plus l'impression de ne plus être au cœur de ce pour quoi ils sont employés ; parce que les personnes qui ont besoin d'une aide ont aussi l'impression qu'on ne peut plus les aider ; et parce que les associations ont le sentiment de palier, de plus en plus, des carences de l'État... un groupe de personnes a voulu briser le silence. Briser la glace aussi, que de multiples incompréhensions, de part et d'autre, ont laissé s'installer.
« Nous avions envie de confronter nos points de vue de professionnels avec le public que nous rencontrons habituellement dans nos fonctions. Ces échanges, nous les voulions en dehors des institutions et administrations qui nous emploient. Depuis quelque temps, nous avons l'impression d'être instrumentalisés dans des logiques de gestion, de n'être que les exécutants d'objectifs institutionnels. Or notre travail, à la base, c'est d'accompagner les personnes », explique Sophie Youenou, assistante sociale, membre de l'ANAS (Association nationale des assistants des services sociaux), initiatrice du projet.
« Du côté du public, nous avions le même ressenti. Nous pensions qu'il n'y avait plus de dialogue possible. Nous nous sentions rejetés. Alors nous nous tournions plutôt vers les associations », poursuit Julien.
Renouer avec le dialogue
C'est précisément pour éviter qu'une logique visiblement déshumanisée, ne vienne rompre totalement les rapports entre les personnes, que l'Anas, le Secours catholique de la rive droite, A.C ! (Actions contre le chômage) et le théâtre de l'opprimé, ont mis en place ce groupe."
pour lire la totalité de l'article signé Christel MARTEEL cliquez sur ce lien
une belle action de partenariat qu'il convient de saluer et d'encourager....
Le quotidien "Ouest France" a apporté un écho certain à cette initiative qui pourrait se développer ailleurs. C'est du moins ce que l'on peut souhaiter de mieux.
un extrait de l'article de Ouest France replace bien les enjeux du débat :
"Parce que l'institution ne permet plus de réels échanges entre les personnes qui sollicitent une aide et ceux qui pourraient le leur apporter ; parce que les assistants sociaux ont de plus en plus l'impression de ne plus être au cœur de ce pour quoi ils sont employés ; parce que les personnes qui ont besoin d'une aide ont aussi l'impression qu'on ne peut plus les aider ; et parce que les associations ont le sentiment de palier, de plus en plus, des carences de l'État... un groupe de personnes a voulu briser le silence. Briser la glace aussi, que de multiples incompréhensions, de part et d'autre, ont laissé s'installer.
« Nous avions envie de confronter nos points de vue de professionnels avec le public que nous rencontrons habituellement dans nos fonctions. Ces échanges, nous les voulions en dehors des institutions et administrations qui nous emploient. Depuis quelque temps, nous avons l'impression d'être instrumentalisés dans des logiques de gestion, de n'être que les exécutants d'objectifs institutionnels. Or notre travail, à la base, c'est d'accompagner les personnes », explique Sophie Youenou, assistante sociale, membre de l'ANAS (Association nationale des assistants des services sociaux), initiatrice du projet.
« Du côté du public, nous avions le même ressenti. Nous pensions qu'il n'y avait plus de dialogue possible. Nous nous sentions rejetés. Alors nous nous tournions plutôt vers les associations », poursuit Julien.
Renouer avec le dialogue
C'est précisément pour éviter qu'une logique visiblement déshumanisée, ne vienne rompre totalement les rapports entre les personnes, que l'Anas, le Secours catholique de la rive droite, A.C ! (Actions contre le chômage) et le théâtre de l'opprimé, ont mis en place ce groupe."
pour lire la totalité de l'article signé Christel MARTEEL cliquez sur ce lien
une belle action de partenariat qu'il convient de saluer et d'encourager....