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Présentation du numéro :
"En 1997, le Gisti prenait position en faveur de la liberté de circulation et d’installation de tou⋅te⋅s au nom de l’égalité de traitement (en matière de circulation donc, mais aussi d’accès aux droits sociaux et économiques), et du respect de la vie privée. Mais dès lors que la « maîtrise des flux migratoires » devient l’antienne des gouvernements européens et des instances de l’Union, la circulation vers le territoire européen est elle-même entravée.
Depuis 20 ans, l’Europe n’a cessé de renforcer la surveillance et la fermeture de ses frontières extérieures, corollaire supposé de la mise en place, par les accords de Schengen, d’un espace interne de libre circulation.
Et, ces dernières années, on a assisté au rétablissement de contrôles à plusieurs frontières intra-européennes (France-Italie, Autriche-Italie, etc.). Si bien que les routes migratoires vers l’Europe sont devenues les plus dangereuses du monde et que les morts aux frontières se comptent par milliers chaque année. Quand les frontières se referment sur celles et ceux qui n’ont que l’exil pour faire valoir leurs droits les plus fondamentaux, la liberté de circulation s’avère plus que jamais un impératif éthique et politique."
Plus d'informations sur le site du GISTI
"En 1997, le Gisti prenait position en faveur de la liberté de circulation et d’installation de tou⋅te⋅s au nom de l’égalité de traitement (en matière de circulation donc, mais aussi d’accès aux droits sociaux et économiques), et du respect de la vie privée. Mais dès lors que la « maîtrise des flux migratoires » devient l’antienne des gouvernements européens et des instances de l’Union, la circulation vers le territoire européen est elle-même entravée.
Depuis 20 ans, l’Europe n’a cessé de renforcer la surveillance et la fermeture de ses frontières extérieures, corollaire supposé de la mise en place, par les accords de Schengen, d’un espace interne de libre circulation.
Et, ces dernières années, on a assisté au rétablissement de contrôles à plusieurs frontières intra-européennes (France-Italie, Autriche-Italie, etc.). Si bien que les routes migratoires vers l’Europe sont devenues les plus dangereuses du monde et que les morts aux frontières se comptent par milliers chaque année. Quand les frontières se referment sur celles et ceux qui n’ont que l’exil pour faire valoir leurs droits les plus fondamentaux, la liberté de circulation s’avère plus que jamais un impératif éthique et politique."
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