Présentation de l'ouvrage :
La participation est un principe des droits de l’homme ; elle est supposée signer notre engagement dans la citoyenneté démocratique. Pour le Conseil de l’Europe elle consiste, « pour des particuliers et des groupes de particuliers, à avoir le droit, les moyens, la place, la possibilité et, si nécessaire, le soutien d’exprimer librement leur opinion, d’être entendu et de contribuer aux prises de décision qui les concerne ». Elle signifie prendre part, donner son avis. Ce concept historique développe un champ sémantique devenu incontournable dans notre actualité : projet participatif, management participatif, etc.
Le travail social n’est pas en reste et s’en empare également, le déterminant comme un nouvel enjeu. La récente définition officielle du travail social en France d’ailleurs nomme la participation comme un des buts poursuivis par le travail social (au même titre que l’émancipation, l'accès à l'autonomie et la protection).
Qui participe ? À quoi ? Comment ? Pourquoi ? Au-delà d’une volonté qui s’affiche, quels sont les enjeux ? La participation efface-t-elle ou renforce-t-elle les jeux de pouvoir ? Autour de quel projet commun ? Verrons-nous aboutir de nouvelles formes de « gouvernementalité » ? Est-ce le signe d’une reconnaissance de savoirs et de compétences ? D’une reconnaissance du pouvoir de l’autre ? La participation recouvre-t-elle une question politique ou éthique ?
La co-construction garantit-elle la participation ? La mise en visibilité des instances de participation est-elle gage de sécurité de respect des différents points de vue ? Comment se concilient parole individuelle et parole collective ? Dans l’articulation des discours, comment s’organise la représentativité ? Si le terme de participation appelle une réflexion pluridisciplinaire, quels sont les cadres théoriques qui nous aident à la penser Comment les travailleurs sociaux mettent-ils en œuvre la participation dont le rapport du Haut Conseil du Travail Social (17 juin 2017) précise que « la participation ne se décrète pas, elle se construit pas à pas » ?
Sous la direction de Dorina Hintea (responsable du centre ressources documentaires, IRTS Hauts-de-France) et Pascaline Delhaye (responsable pôle recherche, IRTS Hauts- de-France).
Plus d'informations sur le site de la revue ici
La participation est un principe des droits de l’homme ; elle est supposée signer notre engagement dans la citoyenneté démocratique. Pour le Conseil de l’Europe elle consiste, « pour des particuliers et des groupes de particuliers, à avoir le droit, les moyens, la place, la possibilité et, si nécessaire, le soutien d’exprimer librement leur opinion, d’être entendu et de contribuer aux prises de décision qui les concerne ». Elle signifie prendre part, donner son avis. Ce concept historique développe un champ sémantique devenu incontournable dans notre actualité : projet participatif, management participatif, etc.
Le travail social n’est pas en reste et s’en empare également, le déterminant comme un nouvel enjeu. La récente définition officielle du travail social en France d’ailleurs nomme la participation comme un des buts poursuivis par le travail social (au même titre que l’émancipation, l'accès à l'autonomie et la protection).
Qui participe ? À quoi ? Comment ? Pourquoi ? Au-delà d’une volonté qui s’affiche, quels sont les enjeux ? La participation efface-t-elle ou renforce-t-elle les jeux de pouvoir ? Autour de quel projet commun ? Verrons-nous aboutir de nouvelles formes de « gouvernementalité » ? Est-ce le signe d’une reconnaissance de savoirs et de compétences ? D’une reconnaissance du pouvoir de l’autre ? La participation recouvre-t-elle une question politique ou éthique ?
La co-construction garantit-elle la participation ? La mise en visibilité des instances de participation est-elle gage de sécurité de respect des différents points de vue ? Comment se concilient parole individuelle et parole collective ? Dans l’articulation des discours, comment s’organise la représentativité ? Si le terme de participation appelle une réflexion pluridisciplinaire, quels sont les cadres théoriques qui nous aident à la penser Comment les travailleurs sociaux mettent-ils en œuvre la participation dont le rapport du Haut Conseil du Travail Social (17 juin 2017) précise que « la participation ne se décrète pas, elle se construit pas à pas » ?
Sous la direction de Dorina Hintea (responsable du centre ressources documentaires, IRTS Hauts-de-France) et Pascaline Delhaye (responsable pôle recherche, IRTS Hauts- de-France).
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