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Hommage à Christine Garcette
En tant qu’association mondiale professionnelle des travailleurs sociaux représentant des associations de 78 pays de par le monde, qui comptent elles-mêmes plus de 450.000 travailleurs sociaux adhérents, nous vous demandons de tout faire pour que les besoins des pays en voie de développement ne soient pas oubliés à Cancun.
Les travailleurs sociaux dans les pays développés et dans les pays en voie de développement ont quotidiennement l’expérience de la pauvreté et du désespoir.
Nous savons que les personnes sont très différentes dans leurs façons de faire face aux problèmes, que certains trouvent des solutions et que d’autres sont dépassés. Nous savons aussi que, souvent, l’environnement social et économique empêche de fait aux personnes de trouver des solutions.
Les travailleurs sociaux, particulièrement nos collègues dans les pays en voie de développement du sud, ne savent que trop bien à quel point les règles du commerce et les structures économiques laissent les communautés les plus pauvres avec d’énormes problèmes et sans solutions.
C’est pourquoi l’écart entre les plus riches et les plus pauvres continue de s’agrandir. Ce ne peut être que le moyen d’aggraver une situation conflictuelle qui pousse à des réactions désespérées comme le terrorisme et les menaces sur la paix.
La conférence ministérielle de l’OMC à Cancun est une opportunité pour mettre les besoins des populations les plus pauvres du monde au cœur des négociations de commerce. Le résultat des négociations aura un impact direct sur leurs vies et leurs possibilités.
Nous sommes profondément déçus que le développement promis à la dernière conférence du commerce à Doha en 2001 n’ait pu se réaliser et que les règles du commerce continuent à faire du tort aux intérêts des plus pauvres sur la terre. Nous sommes déçus aussi qu’il y ait eu si peu de progrès dans la réduction des dettes des plus pauvres, malgré les bonnes paroles prononcées dans plusieurs réunions internationales.
Nous soutenons la revendication des gouvernements des pays les plus pauvres qui demandent :
 La possibilité réelle de parler dans les réunions
 Plus de flexibilité afin qu’ils puissent intervenir pour soutenir leurs industries toutes nouvelles et les producteurs vulnérables
 Une marge de manœuvre plus importante en agriculture, qui leur permette de se protéger des importations quand elles menacent la survie des petits fermiers
 Pas de « nouveaux items »
Cinquante sept pays pauvres ont dit qu’ils ne veulent pas qu’on introduise dans l’ordre du jour de l’OMC de nouveaux items comme les investissements ou les prestations de services. S’il vous plaît, écoutez ce qu’ils disent.
Ce n’est pas le lieu pour une argumentation sur les règles du commerce et les systèmes économiques. On peut trouver cela ailleurs.
Mais c’est le lieu et le moment pour les travailleurs sociaux d’exprimer notre frustration au sujet de la lenteur du changement des règles du commerce mondial.
Nous avons le devoir de dire l’impact que ces règles ont sur ceux qui sont les plus pauvres et les plus vulnérables. Professionnellement, nous voyons tous les jours comment la pauvreté se traduit en misère humaine.
La pauvreté est un affront à la civilisation humaine.
Il n’est pas possible de parvenir aux objectifs de développement des Nations Unies pour le 3è millénaire sans revoir le mode d’organisation du commerce mondial.
S’il vous plaît, reconnaissez le besoin des plus pauvres et utilisez votre influence pour engager le processus de changement des règles du commerce mondial, ce qui est possible à la réunion de Cancun cette semaine.
Sydney / Berne le 8 septembre 2003
Sincères salutations,
Imelda Dodds, présidente
Tom Johannesen, secrétaire général
Tom Johannesen
Secretary General
International Federation of Social Workers (IFSW)
Postfach 6875
Schwarztorstrasse 20
CH-3001 Berne
SWITZERLAND
Tel (41) 31 382 6015
Fax (41) 31 381 1222
E-mail: secr.gen@ifsw.org
Web: www.ifsw.org
le communiqué en anglais
Les travailleurs sociaux dans les pays développés et dans les pays en voie de développement ont quotidiennement l’expérience de la pauvreté et du désespoir.
Nous savons que les personnes sont très différentes dans leurs façons de faire face aux problèmes, que certains trouvent des solutions et que d’autres sont dépassés. Nous savons aussi que, souvent, l’environnement social et économique empêche de fait aux personnes de trouver des solutions.
Les travailleurs sociaux, particulièrement nos collègues dans les pays en voie de développement du sud, ne savent que trop bien à quel point les règles du commerce et les structures économiques laissent les communautés les plus pauvres avec d’énormes problèmes et sans solutions.
C’est pourquoi l’écart entre les plus riches et les plus pauvres continue de s’agrandir. Ce ne peut être que le moyen d’aggraver une situation conflictuelle qui pousse à des réactions désespérées comme le terrorisme et les menaces sur la paix.
La conférence ministérielle de l’OMC à Cancun est une opportunité pour mettre les besoins des populations les plus pauvres du monde au cœur des négociations de commerce. Le résultat des négociations aura un impact direct sur leurs vies et leurs possibilités.
Nous sommes profondément déçus que le développement promis à la dernière conférence du commerce à Doha en 2001 n’ait pu se réaliser et que les règles du commerce continuent à faire du tort aux intérêts des plus pauvres sur la terre. Nous sommes déçus aussi qu’il y ait eu si peu de progrès dans la réduction des dettes des plus pauvres, malgré les bonnes paroles prononcées dans plusieurs réunions internationales.
Nous soutenons la revendication des gouvernements des pays les plus pauvres qui demandent :
 La possibilité réelle de parler dans les réunions
 Plus de flexibilité afin qu’ils puissent intervenir pour soutenir leurs industries toutes nouvelles et les producteurs vulnérables
 Une marge de manœuvre plus importante en agriculture, qui leur permette de se protéger des importations quand elles menacent la survie des petits fermiers
 Pas de « nouveaux items »
Cinquante sept pays pauvres ont dit qu’ils ne veulent pas qu’on introduise dans l’ordre du jour de l’OMC de nouveaux items comme les investissements ou les prestations de services. S’il vous plaît, écoutez ce qu’ils disent.
Ce n’est pas le lieu pour une argumentation sur les règles du commerce et les systèmes économiques. On peut trouver cela ailleurs.
Mais c’est le lieu et le moment pour les travailleurs sociaux d’exprimer notre frustration au sujet de la lenteur du changement des règles du commerce mondial.
Nous avons le devoir de dire l’impact que ces règles ont sur ceux qui sont les plus pauvres et les plus vulnérables. Professionnellement, nous voyons tous les jours comment la pauvreté se traduit en misère humaine.
La pauvreté est un affront à la civilisation humaine.
Il n’est pas possible de parvenir aux objectifs de développement des Nations Unies pour le 3è millénaire sans revoir le mode d’organisation du commerce mondial.
S’il vous plaît, reconnaissez le besoin des plus pauvres et utilisez votre influence pour engager le processus de changement des règles du commerce mondial, ce qui est possible à la réunion de Cancun cette semaine.
Sydney / Berne le 8 septembre 2003
Sincères salutations,
Imelda Dodds, présidente
Tom Johannesen, secrétaire général
Tom Johannesen
Secretary General
International Federation of Social Workers (IFSW)
Postfach 6875
Schwarztorstrasse 20
CH-3001 Berne
SWITZERLAND
Tel (41) 31 382 6015
Fax (41) 31 381 1222
E-mail: secr.gen@ifsw.org
Web: www.ifsw.org
le communiqué en anglais