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Hommage à Christine Garcette
Aujourd'hui la réforme du système de santé porte atteinte au principe d'accès aux soins pour tous , principe réaffirmé pourtant dans la récente loi HPST.
Cette réforme génère actuellement des inégalités dans l'accès aux soins pour tous et une augmentation du renoncement aux soins pour les populations les plus précaires (IRDES + 15%)
-Inégalités géographiques liées aux regroupements, voire aux fermetures de certaines structures publiques de santé (hôpitaux, centres de santé) qui ne sont pas compensées par l'obligation faite aux cliniques privées d'assurer une mission de service public, et à la désertification médicale de certaines régions dûe à l'absence d'organisation d'une médecine de proximité,(absence d'installation d'équipes médicales et paramédicales)
-Inégalités financières dues à l'inégalité d'accès aux complémentaires santé pour cause de revenus insuffisants ( IRDES 46% des causes ), malgré la mise en place de la CMU-C et de l'ACS et à la baisse des remboursements de prise en charge par les complémentaires.
Le reste à charge de l'ensemble des patients augmente: franchises médicales, participations forfaitaires sur les consultations et les actes médicaux coûteux, baisse du remboursement ou déremboursement de certains médicaments, augmentation du prix du forfait hospitalier, dépassements d'honoraires
-Inégalités d'information sur les organisations et la qualité des soins disponibles. Les parcours de soins sont actuellement très aléatoires pour la majeure partie de la population L'équité en matière de santé doit permettre à chacun (quelles que soient ses connaissances du système) de bénéficier d'une bonne information sur les réseaux de soins disponibles, lui garantissant une prise en charge médicale sans délai ( sans perte de chance) , adaptée ( accessible aux moyens matériels et financiers du patient) et de qualité (sollicitant toutes les compétences requises)
Des atteintes sont portées à la Sécurité Sociale universelle et solidaire qui est remplacée progressivement par l'assurance privée. Un système à deux vitesses se met en place:
Les plus riches pourront s'assurer correctement et les plus pauvres ne pourront plus se soigner
L'avenir du système de santé évolue vers « à chacun selon ses besoins ET ses moyens »
De plus Les assistants de service social, formés pour accompagner les personnes en difficulté, les aider à trouver ou retrouver des droits sociaux, élaborer avec elles des réponses adaptées pour répondre à leurs besoins, voient leurs moyens d'action remis en question par de nouvelles organisations et des réductions budgétaires dans toutes les institutions. Leurs pratiques sont réduites à la distribution d'aides légales et extra légales dans un contexte de mise en place générale de procédures et autres protocoles excluant de ce fait toute personnalisation de la prise en charge globale des personnes.
Rejoignez les mouvements organisés dans les régions pour la journée nationale d’action du 2 avril 2011
Le droit à la santé pour tous est un droit fondamental
Le 27 mars 2011,
Pour le conseil d’administration,
Françoise Léglise , présidente.
Cette réforme génère actuellement des inégalités dans l'accès aux soins pour tous et une augmentation du renoncement aux soins pour les populations les plus précaires (IRDES + 15%)
-Inégalités géographiques liées aux regroupements, voire aux fermetures de certaines structures publiques de santé (hôpitaux, centres de santé) qui ne sont pas compensées par l'obligation faite aux cliniques privées d'assurer une mission de service public, et à la désertification médicale de certaines régions dûe à l'absence d'organisation d'une médecine de proximité,(absence d'installation d'équipes médicales et paramédicales)
-Inégalités financières dues à l'inégalité d'accès aux complémentaires santé pour cause de revenus insuffisants ( IRDES 46% des causes ), malgré la mise en place de la CMU-C et de l'ACS et à la baisse des remboursements de prise en charge par les complémentaires.
Le reste à charge de l'ensemble des patients augmente: franchises médicales, participations forfaitaires sur les consultations et les actes médicaux coûteux, baisse du remboursement ou déremboursement de certains médicaments, augmentation du prix du forfait hospitalier, dépassements d'honoraires
-Inégalités d'information sur les organisations et la qualité des soins disponibles. Les parcours de soins sont actuellement très aléatoires pour la majeure partie de la population L'équité en matière de santé doit permettre à chacun (quelles que soient ses connaissances du système) de bénéficier d'une bonne information sur les réseaux de soins disponibles, lui garantissant une prise en charge médicale sans délai ( sans perte de chance) , adaptée ( accessible aux moyens matériels et financiers du patient) et de qualité (sollicitant toutes les compétences requises)
Des atteintes sont portées à la Sécurité Sociale universelle et solidaire qui est remplacée progressivement par l'assurance privée. Un système à deux vitesses se met en place:
Les plus riches pourront s'assurer correctement et les plus pauvres ne pourront plus se soigner
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De plus Les assistants de service social, formés pour accompagner les personnes en difficulté, les aider à trouver ou retrouver des droits sociaux, élaborer avec elles des réponses adaptées pour répondre à leurs besoins, voient leurs moyens d'action remis en question par de nouvelles organisations et des réductions budgétaires dans toutes les institutions. Leurs pratiques sont réduites à la distribution d'aides légales et extra légales dans un contexte de mise en place générale de procédures et autres protocoles excluant de ce fait toute personnalisation de la prise en charge globale des personnes.
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