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La section Picardie se réunira le Vendredi 13 Avril 2018 à 18h30 à la Maison pour Tous de Rivery (63 rue Baudrez- 80136 RIVERY).

Tous les assistants de service social y sont les bienvenus, adhérents ou non à l'ANAS.
Il est préférable de confirmer sa présence en envoyant un mail à l'adresse suivante: section.picardie@anas.fr



Le Samedi 17 Mars 2018 | Commentaires (0)
Se rencontrer entre collègues de différents services et différentes institutions.
Créer un espace de parole hors institutions.
Echanger sur le Travail Social et ses évolutions.
Parler de son quotidien professionnel inscrit dans l'évolution des politiques sociales.
Se redynamiser, se ressourcer, par les informations et échanges réciproques.
Créer un réseau de solidarité entre professionnels du social.
Mettre à plat ensemble les difficultés, étudier des solutions et faire des propositions.
Traduire ces échanges en actes, en projets.
Prendre position sur les thèmes importants concernant la profession (ex: déontologie, informatisation, violence, professionnalisation...).
Etre représentés au niveau national au sein de la Commission Nationale de la Vie Associative (CNVA) et/ou être élus au Conseil d'Administration de l'ANAS, et participer ainsi aux prises de décisions, et pouvoir être un interlocuteur vis-à-vis des responsables politiques du département sur les différentes questions concernant l'action sociale et la profession.

* Tous les assistants de service social peuvent participer à la section locale, qu'ils soient adhérents ou non à l'ANAS.

Le Samedi 17 Mars 2018 | Commentaires (0)

Lors de notre réunion de section, le 16 Février, nous avons échangé sur les conditions de travail des assistants de service social au sein de certaines institutions.
Une de nous réagit: "Nos échanges sur les conditions de travail (...) m'ont fait penser à un film: "I, Daniel Blake" (récompensé par une palme d'or en 2016).
Il retrace bien le processus d'exclusion de certaines institutions. Le rôle des professionnels y est assez rigide mais cela permet de prendre de la distance et de comprendre également la société dans laquelle noue vivons même si cela se passe en Angleterre.


Synopsis:
Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l'obligation d'une recherche d'emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Katie, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d'accepter un logement à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Katie vont tenter de s’entraider…

Le Samedi 17 Mars 2018 | Commentaires (0)

L' ANAS mène une réflexion sur les conditions d'exercice de notre profession.
Une de nos collègues a accepté de partager sa réponse aux deux questions posées:
- Qu’est-ce qui fragilise aujourd'hui l’exercice de votre profession au quotidien ?
- Comment y faites vous face ?



Le Vendredi 16 Mars 2018 | Commentaires (0)

Un mineur isolé pris en charge par l’ASE de Paris meurt faute d’un suivi adapté

Il se prénommait Malik Nurulain mais préférait qu’on l’appelle Nour. Nour est mort le 14 février 2018, retrouvé noyé dans la Seine à Paris. Il avait 17 ans.
Victime de tortures, il avait fui le Pakistan à l’âge de 15 ans.

En France depuis un an, sous la responsabilité de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) de Paris, il bénéficiait depuis peu de la protection subsidiaire accordée par l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides).

Depuis cinq mois, il était pourtant logé seul à l’hôtel sans encadrement adéquat et en grande détresse psychique. Il avait déjà été pris en charge à deux reprises en hôpital psychiatrique avant que l’ASE ne décide de le mettre à l’hôtel faute de place adaptée en foyer.

Quelques mois après son placement à l’hôtel, il est sauvé d’une première tentative de suicide dans la Seine et pris en charge pour la troisième fois en hôpital psychiatrique. À sa sortie, il est à nouveau relogé à l’hôtel, seul face à ses traumatismes. Son corps inerte est repêché sept jours après sa sortie de l’hôpital.

Seule responsable légale de ce mineur non accompagné, l’ASE l’a maintenu à l’hôtel, dans un environnement manifestement inadapté pour assurer sa protection et ce malgré les risques avérés de suicide et les signalements répétés de l’entourage (amis, associations, administrateur ad hoc). En conséquence, nous dénonçons l’inaction de l’ASE de Paris qui, selon nous, relève d’une situation manifeste de non assistance à personne en danger.

Interrogée par l’entourage de Nour cinq jours après sa sortie de l’hôpital, l’ASE affirmait n’avoir aucune nouvelle de lui. Le signalement de la disparition à la Brigade des mineurs ne sera fait que douze jours après sa sortie de l’hôpital. Au moment du signalement de sa disparition par l’ASE, il était déjà mort depuis cinq jours.

Sans la mobilisation d’associations et d’individus qui ont croisé le chemin de ce garçon, la mort de Nour serait probablement passée sous silence.

Le système actuel de la prise en charge de ces jeunes est totalement inadapté.
Il est inadmissible qu’un mineur, qui relève de la protection de l’enfance, reste seul dans un hôtel sans l’accompagnement régulier de professionnels, alors qu’on connaît, de surcroît, sa vulnérabilité puisqu’il sort d’un séjour en hôpital psychiatrique. L’ASE a failli à son obligation de protection.

Comme de nombreux autres exilés, Nour avait risqué sa vie pour venir chercher la protection de la France. Ce n’est pas l’exil qui l’a tué, mais la défaillance du système de prise en charge des mineurs non accompagnés à Paris.


http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article55501

Le Vendredi 16 Mars 2018 | Commentaires (0)

Ordre du jour (en cours de construction)


  • Travail collectif autour des questions: Qu’est-ce qui fragilise aujourd'hui l’exercice de votre profession au quotidien ? Et, comment y faites vous face ? 
  • Intervention et échanges avec une assistante de service social exerçant en libéral
  • Présentation du dispositif "zéro sans solution"
N’hésitez pas si vous souhaitez porter d'autres sujets à l'ordre du jour, faire d'autres suggestions...
Contribuez ! :-)

 
Rappel: Inscription par mail à l'adresse suivante: section.picardie@anas.fr

Le Vendredi 9 Mars 2018 | Commentaires (0)

Au centre d’hébergement d’urgence de la rue Saint-Pétersbourg à Paris, chacun a son histoire, son parcours. Les enfants du centre nous livrent des petits moments de vie.


https://www.la-zep.fr/societe/15-ans-la-vie-dans-un-centre-dhebergement-durgence-12/

Le Mercredi 7 Mars 2018 | Commentaires (0)

Alors voilà,
Je n’ai jamais eu à m’occuper d’un enfant maltraité,
jamais eu à faire de déclaration aux autorités,
jamais eu à envoyer d’enfants aux hôpitaux pédiatriques sous un faux motif.
Mais j’ai vu des enfants à qui on disait,
parfois plusieurs fois,
dans une même consultation,
ces phrases là :

Tiens-toi !
Tu m’énerves !
Ne me touche pas !
Arrête de faire chier !

Et j’ai vu des parents houspiller, écarter l’enfant, repousser encore et encore, et j’ai vu l’enfant revenir à l’assaut, revenir encore et encore, assoiffé de tendresses impossibles,
et finalement laisser tomber les bras,
et partir dans un coin,
La tête basse, les mains lourdes, les doigts ouverts,
comme si l’amour était tombé par terre,
Et se pouvait ramasser.

Tiens-toi !
Tu m’énerves !
Ne me touche pas !
Arrête de faire chier !

J’ai vu ces enfants se coller à moi,
vouloir monter sur les genoux du docteur,
être docteur avec le docteur,
ne pas quitter le cabinet,
parfois entourer mon cou de leurs bras,
Pointer ÇA et ÇA du doigt,
Puis demander à quoi ÇA sert :
une toise en bois,
un stéthoscope,
un otoscope,
un marteau réflexe,
un abaisse-langue,
etc, etc, etc, etc,
alouette, gentille alouette,

Tiens-toi !
Tu m’énerves !
Ne me touche pas !
Arrête de faire chier !

J’ai jamais vu d’enfants frappés.
Jamais jamais jamais.
Mais ceux qui cherchent au sol,
l’amour d’une mère,
le geste d’un père,
Et qui s’en vont,
Le front bas,
les mains lourdes,
les doigts ouverts,
comme si l’amour était tombé par terre
Et se pouvait ramasser,
Et se pouvait ramasser,
Et se pouvait ramasser,
J’en ai vu des dizaines,
Et mes plus vieux confrères,
eux,
ils en ont pleuré des milliers.

Tiens-toi !
Tu m’énerves !
Ne me touche pas !
Arrête de faire chier !

J’en peux plus de toi !
Bordel, t’as pas bientôt fini de me coller ?
Tu m’ennuies !
Tu vas voir, ce soir !
Va-t-en !
Allez zou ! Dans la salle d’attente, je veux plus te voir !


Publié par Baptiste BEAULIEU le 10 Janvier 2018
https://www.alorsvoila.com/2018/01/10/la-comptine-des-enfants-qui-ramassent/

Le Mardi 6 Mars 2018 | Commentaires (0)




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