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Ce texte qui suit est la contribution de l’ANAS, lue à la tribune, lors de la journée de coordination de l’Appel des appels, le 31 janvier à Paris sous le thème : qu’est ce qui ne va pas dans la prévention et le travail médico-social ?
« Les nouvelles politiques sociales ciblent les personnes défavorisées, notamment en les rendant responsables de leur situation: chômage, RMI, RSA, logement, expulsions, problèmes éducatifs. Ces dernières subissent une pression de plus en plus forte et sont contraintes de réaliser individuellement ce que le contexte socio économique leur interdit par ailleurs, à savoir l’accès à un logement (poursuite des expulsions, non application de la loi SRU) et l’emploi (suspicion à l’égard des demandeurs d’emploi alors que les licenciements se multiplient).
Le service social doit rester vigilant à ne pas contribuer à cette pression exercée sur les personnes et les groupes sociaux les plus fragiles et continuer d'offrir un espace sans contrainte où leur parole sera protégée, où les difficultés pourront être dites en toute sécurité et où le respect de la personne dans ce quelle est sera la priorité. Ces fondamentaux de l'accompagnement social sont aujourd'hui mis à mal par les différentes lois sur la protection de l'enfance, réforme des tutelles, prévention de la délinquance qui instaurent des dispositifs de contrôles sans apporter de réelles solutions »
La journée, très dense, a été l’occasion pour chaque secteur de s’exprimer sur ce thème. Des échanges ont eu lieu sur les suites et les moyens d’action à donner à ce mouvement pour qu’il ne reste pas un appel ou une pétition de plus. Il s’agit maintenant de soutenir cette convergence des protestations interprofessionnelles car le succès de cette journée est une preuve du désir et de la nécessité d’agir ensemble.
L'ANAS invite ses adhérents et sym pathisants à signer par internet l'appel des appels
Rendez vous est pris le 21 mars pour une nouvelle journée de rencontre de l’Appel.
« Les nouvelles politiques sociales ciblent les personnes défavorisées, notamment en les rendant responsables de leur situation: chômage, RMI, RSA, logement, expulsions, problèmes éducatifs. Ces dernières subissent une pression de plus en plus forte et sont contraintes de réaliser individuellement ce que le contexte socio économique leur interdit par ailleurs, à savoir l’accès à un logement (poursuite des expulsions, non application de la loi SRU) et l’emploi (suspicion à l’égard des demandeurs d’emploi alors que les licenciements se multiplient).
Le service social doit rester vigilant à ne pas contribuer à cette pression exercée sur les personnes et les groupes sociaux les plus fragiles et continuer d'offrir un espace sans contrainte où leur parole sera protégée, où les difficultés pourront être dites en toute sécurité et où le respect de la personne dans ce quelle est sera la priorité. Ces fondamentaux de l'accompagnement social sont aujourd'hui mis à mal par les différentes lois sur la protection de l'enfance, réforme des tutelles, prévention de la délinquance qui instaurent des dispositifs de contrôles sans apporter de réelles solutions »
La journée, très dense, a été l’occasion pour chaque secteur de s’exprimer sur ce thème. Des échanges ont eu lieu sur les suites et les moyens d’action à donner à ce mouvement pour qu’il ne reste pas un appel ou une pétition de plus. Il s’agit maintenant de soutenir cette convergence des protestations interprofessionnelles car le succès de cette journée est une preuve du désir et de la nécessité d’agir ensemble.
L'ANAS invite ses adhérents et sym pathisants à signer par internet l'appel des appels
Rendez vous est pris le 21 mars pour une nouvelle journée de rencontre de l’Appel.