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La commission travail de l’ANAS alerte sur la multiplication de situations dans lesquelles des Conseillères en Économie Sociale Familiale (CESF) se voient confier des missions relevant du champ spécifique des Assistant·e·s de Service Social (ASS) du travail.
Si les compétences des CESF sont reconnues et précieuses dans leur champ d’action, il est essentiel de rappeler que ce glissement pose de sérieux problèmes : les missions en service social du travail reposent sur un socle de compétences spécifiques – connaissance du droit du travail, articulation avec les services de santé au travail, posture d’intervenant·e dans un environnement sous contrainte économique, etc.
De plus, les assistant·e·s de service social sont les seules professionnel·les du travail social à être tenu·e·s au secret professionnel par profession (article 226-13 du Code pénal), gage de confiance et de protection pour les salarié·e·s accompagnés, notamment dans l’exercice en milieu professionnel où les rapports hiérarchiques peuvent fragiliser la parole des salarié·e·s.
Nous réaffirmons la complémentarité des métiers du travail social, mais celle-ci ne peut se faire au prix d’un effacement des identités professionnelles ni d’une logique de substitution.
L’ANAS appelle à une clarification urgente des attendus des postes en service social du travail et à une réelle reconnaissance des spécificités de cette intervention, au service des salarié·es, des collectifs de travail et de la qualité de vie au travail.
Si les compétences des CESF sont reconnues et précieuses dans leur champ d’action, il est essentiel de rappeler que ce glissement pose de sérieux problèmes : les missions en service social du travail reposent sur un socle de compétences spécifiques – connaissance du droit du travail, articulation avec les services de santé au travail, posture d’intervenant·e dans un environnement sous contrainte économique, etc.
De plus, les assistant·e·s de service social sont les seules professionnel·les du travail social à être tenu·e·s au secret professionnel par profession (article 226-13 du Code pénal), gage de confiance et de protection pour les salarié·e·s accompagnés, notamment dans l’exercice en milieu professionnel où les rapports hiérarchiques peuvent fragiliser la parole des salarié·e·s.
Nous réaffirmons la complémentarité des métiers du travail social, mais celle-ci ne peut se faire au prix d’un effacement des identités professionnelles ni d’une logique de substitution.
L’ANAS appelle à une clarification urgente des attendus des postes en service social du travail et à une réelle reconnaissance des spécificités de cette intervention, au service des salarié·es, des collectifs de travail et de la qualité de vie au travail.