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Lien Social en Redressement Judiciaire
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L’Inter-REgionale des formatrices et formateurs en travail social - Appel à manifester le 2 février 2023
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Grève des salarié·es et étudiant·es de l'action sociale le 2 février : L'Île-de-France se joint à l'appel national !
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Rencontres nationales du travail social en lutte - Appel à la grève du 02/02/2023
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Commission de mobilisation du travail social Ile-de-France - Programme et préparation de la grève du 29/11
" En moyenne en 2016 et 2017, 292 000 ménages bénéficient de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) en France métropolitaine. Cette allocation, destinée aux parents d’enfant handicapé, vise à compenser les frais engendrés en matière d’éducation et de soins.
Les parents qui en sont bénéficiaires sont plus âgés que les autres parents d’enfant de moins de 20 ans, reflet sans doute du temps nécessaire à la mise en place d’un diagnostic et à la reconnaissance administrative du handicap de leur enfant. Ils sont moins souvent diplômés de l’enseignement supérieur. Ils vivent plus souvent en famille nombreuse ou en famille monoparentale.
Il est également beaucoup plus fréquent qu’au moins l’un des parents ne travaille pas, le plus souvent la mère. Ainsi, les mères d’enfant handicapé déclarent 2,5 fois plus souvent que les autres mères être inactives pour s’occuper d’un enfant ou d’une personne dépendante. Par ailleurs, quand elles travaillent, elles sont plus souvent à temps partiel (42 % contre 31 %).
La situation moins favorable des parents d’enfant handicapé sur le marché du travail s’accompagne d’une plus grande fragilité économique : leur niveau de vie mensuel moyen est de 1 567 euros, soit 272 euros de moins que les autres ménages avec enfant de moins de 20 ans. Les ménages bénéficiaires de l’AEEH vivent sous le seuil de pauvreté dans 24 % des cas, contre 17 % pour les autres ménages avec enfants. "
Pour télécharger l'étude :
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/publications/etudes-et-resultats/article/parents-d-enfant-handicape-davantage-de-familles-monoparentales-une-situation