Autres articles
-
Dématérialisation et pratiques abusives dans les CAF : lettre ouverte inter-associative à Gabriel Attal
-
Déclaration du Conseil d'administration du 20 décembre 2023
-
Hommage à Christine Garcette
-
Déclaration du Conseil d’Administration du 18 juin 2023 suite à l’Assemblée Générale 2023
-
Un an après la loi Taquet, 35 organisations appellent à une meilleure protection des mineur·es isolé·es et des jeunes majeur·es
Si nous écrivons notre histoire au quotidien, le sociologue Henri Pascal s'est intéressé à celle que ces femmes remarquables ont façonnée à la sortie de la seconde guerre mondiale. L’Association Nationale des Assistants Sociaux a, dans une large mesure, posé les fondements de l’identité professionnelle des assistant(e)s de service social. Sans toujours bien connaître ce passé, les professionnels d’aujourd’hui – et pas seulement les adhérents de l’ANAS – adoptent des positionnements qui trouvent leur origine dans les engagements de l’association durant les années de l’immédiat après-guerre.
Alors que la mise en place du système de sécurité sociale et des cadres législatifs de l’intervention sociale (notamment la Protection maternelle et infantile) diversifiait les emplois des assistantes sociales, l’ANAS a donné corps à la profession autour de principes déontologiques encadrant les rapports à l’usager. Elle a su regrouper la majorité des assistantes sociales en une période de fortes tensions politiques, économiques et sociales.
« Si nous réclamons pour les assistantes sociales, dans l’exercice de leurs fonctions, une indépendance complète malgré une dépendance administrative inévitable vis -à-vis de leurs employeurs, c’est que, sans elle, il n’est plus de service social digne de ce nom. Accepter des employeurs ou chefs de service : l’ouverture de notre courrier, la communication des rapports d’enquête individualisés et complets, la mainmise sur des dossiers sociaux, une subordination hiérarchique totale à l’autorité des supérieurs étrangers au service social lui-même, c’est trahir le confident » Ruth Libermann (Présidente 1944)
« La construction de l’identité professionnelle des assistantes sociales - L'Association Nationale des Assistantes Sociales 1944-1950 ». Henri Pascal 2012 EHESP
La soirée portes-ouvertes se tiendra le mardi 19 juin à partir de 18h00
à l'IMF Marseille, 13 rue Chape - 13001 MARSEILLE
Merci de vous inscrire (anas.section13@gmail.com ) au préalable pour que nous puissions organiser au mieux votre accueil.
L'équipe de le la Section 13 de l'ANAS.
Alors que la mise en place du système de sécurité sociale et des cadres législatifs de l’intervention sociale (notamment la Protection maternelle et infantile) diversifiait les emplois des assistantes sociales, l’ANAS a donné corps à la profession autour de principes déontologiques encadrant les rapports à l’usager. Elle a su regrouper la majorité des assistantes sociales en une période de fortes tensions politiques, économiques et sociales.
« Si nous réclamons pour les assistantes sociales, dans l’exercice de leurs fonctions, une indépendance complète malgré une dépendance administrative inévitable vis -à-vis de leurs employeurs, c’est que, sans elle, il n’est plus de service social digne de ce nom. Accepter des employeurs ou chefs de service : l’ouverture de notre courrier, la communication des rapports d’enquête individualisés et complets, la mainmise sur des dossiers sociaux, une subordination hiérarchique totale à l’autorité des supérieurs étrangers au service social lui-même, c’est trahir le confident » Ruth Libermann (Présidente 1944)
« La construction de l’identité professionnelle des assistantes sociales - L'Association Nationale des Assistantes Sociales 1944-1950 ». Henri Pascal 2012 EHESP
La soirée portes-ouvertes se tiendra le mardi 19 juin à partir de 18h00
à l'IMF Marseille, 13 rue Chape - 13001 MARSEILLE
Merci de vous inscrire (anas.section13@gmail.com ) au préalable pour que nous puissions organiser au mieux votre accueil.
L'équipe de le la Section 13 de l'ANAS.